Le débrayage, entamé à la suite d'une grève générale des cheminots au Congo-Brazzaville, a pris fin jeudi 14 février et le trafic a repris "totalement" sur l'ensemble du réseau ferroviaire national.
Cette reprise est survenue au lendemain de la réunion entre la Direction générale du CFCO et les représentants des cheminots, et qui a été sanctionnée par une "entente" pour la prise en charge de "l'ensemble" des revendications soulevées par les grévistes, en priorité celle inhérente au paiement du salaire de janvier 2019 ainsi que des paiements réguliers des prochains mois.
La grève des cheminots ayant paralysé pendant plusieurs jours le trafic ferroviaire national, a occasionné une perte financière pour le CFCO estimée à plusieurs millions de FCFA.
Le mouvement de contestation a, par ailleurs, pénalisé plusieurs usagers des trains, et retardé l'acheminement de plusieurs tonnes de marchandises.
Les agents du CFCO, réunis le 11 février à la gare centrale de Brazzaville, ont adressé une pétition au gouvernement congolais, demandant le départ systématique de l’équipe dirigeante qu’ils jugent incompétente. Ils accusent aussi l’intersyndicale qui, au lieu de défendre leurs intérêts, travaillerait plutôt avec l’administration.
Après le paiement de 50% du salaire du mois de mars 2018, le 28 décembre dernier, les négociations entre les partenaires sociaux et l’administration du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) sur le salaire de janvier 2019 avaient abouti à la conclusion selon laquelle ce salaire devrait être versé à la fin du mois.
Malheureusement, les autorités n’ont pas tenu leur promesse.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
