Les ONG des droits de l'homme veulent aller voir ce qui se passe dans les prisons question de constater dans quelles conditions sont détenus les prisonniers politiques. C’est du moins ce qu’elles ont demandé jeudi à Brazzaville, au ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala.
Le gouvernement congolais, très ouvert au dialogue, est prêt à leur donner l'accès, mais ne croit pas un seul instant à l'existence des prisonniers politiques.
Pendant plus de cinq heures d’échanges, le gouvernement et les ONG des droits de l’homme ont décidé de créer un cadre informel permanent cadre informel d'échanges, de discussions et de propositions pour améliorer de plus en plus les conditions de détention dans les prisons congolaises.
Dans la quasi-totalité des établissements pénitentiaires au Congo, l’autorité publique responsable ne fournit plus de manière régulière les moyens financiers et matériels indispensables à l’amélioration des conditions des détenus.
L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) et son partenaire, Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH), ont toujours exprimé leur profonde indignation suite à la mort en détention de plusieurs prisonniers dans des circonstances non élucidées à la maison d’arrêt de Brazzaville.
Germaine Mapanga
