Le Mpox ou « variole du singe » : l'épidémie repart au Congo-Brazzaville avec une reprise de la circulation du virus

Le Mpox ou « variole du singe », qui a connu au Congo-Brazzaville une brève accalmie après une vague en 2003 et 2017, est en train de repartir. Au total 43 cas de Mpox ont été notifiés de la première semaine à la dixième semaine épidémiologique de l’année 2024. De la septième à la onzième semaine, 15 cas ont été confirmés. C'est ce qu'a détaillé le Ministère de la Santé et de la population à travers un rapport de la Direction de l’Epidémiologie et de la lutte contre la maladie dont une copie est parvenue à notre rédaction.

A ce jour, 9 districts sanitaires de 5 départements du pays, ont notifié des cas de Mpox. Sur les 43 cas notifiés, le département de la Cuvette a rapporté 72,1% de cas (31 cas) suivi de la Likouala avec 5 cas.

Pa rapport aux cas confirmés, il ressort que 14 cas sont confirmés dans le département de la Cuvette, 2 cas dans la Likouala, 2 cas dans les Plateaux et 1 cas à Pointe-Noire.

4,2% des cas sont âgés de 5 à 14 ans et 46,5% de 15 ans et plus. Les enfants de moins de 5 ans représentent 9,3% des cas.

Parmi les cas confirmés, plus de la moitié sont des hommes (57,9%).

Le gouvernement est à pied d’œuvre pour endiguer le mal et freiner sa propagation.

La mise en œuvre de ce plan de lutte contre la « variole du singe » nécessite donc une vigilance de la population et une mutualisation des efforts.

On rappelle que le virus Mpox (anciennement “variole du singe”) est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus qui se caractérise notamment par une éruption cutanée qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions.

Le virus Mpox peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…) et par contact indirect avec l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselles, linge de bain…).

La maladie dure généralement de 2 à 3 semaines.

A ce jour les cas signalés sont majoritairement bénins, aucun décès n’a été signalé au Congo-Brazzaville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville