Congo : Concertation politique en prévision de l'élection présidentielle de 2021 en novembre prochain à Madingou

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a annoncé le 22 octobre à Brazzaville, la tenue courant novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza (sud), d'une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de 2021.

« Nous sommes en train de préparer les invitations. Compte tenu des difficultés financières que le pays éprouve et à cause de la pandémie du coronavirus, la participation se fera par groupement politique et en fonction du poids électoral », a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

La tenue de cette énième concertation politique s’inscrit dans le cadre d’une démarche enclenchée depuis 2009. Il s’agit de rassembler la classe politique à l’approche des élections.

Récemment, le principal parti d'opposition, Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), avait estimé que les conditions ne seraient pas réunies pour que le Congo organise une présidentielle en 2021.

Selon Pascal Tsaty Mabiala, ce travail gigantesque qui n’a pas encore commencé ne peut être réalisé en moins de deux ans. Ceci en tenant compte de l’exécution du programme avec le Fonds monétaire international (FMI).

L'UPADS a proposé une transition et un scrutin en 2023 sans la participation du président Sassou Nguesso. Cette transition connaîtra, a souhaité Pascal Tsaty-Mabiala, la participation de la diaspora congolaise d’Europe et d’Amérique qui trouverait une occasion de rentrer au pays et de prendre une part active à la vie politique nationale.

Pour le PCT, il ne pourra y avoir cela. Le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable deux fois. En dehors du cadre normal du fonctionnement de l’Etat, aucune autre approche avec effet suspensif ne saurait être acceptée par le gouvernement. Toute autre forme d’organisation du processus électoral en dehors du cadre légal n’engage que Pascal Tsaty Mabiala et ses supplétifs. Au stade actuel, nous n’avons pas besoin d’une transition au Congo, vu que l’Institution Présidence de la République fonctionne merveilleusement.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville