Denis Sassou N’Guesso défend le port du masque obligatoire

Porter un masque en public ou pas ? Pour prononcer un discours, pour sortir, pour travailler, pour voyager, ce fut oui. Désormais, ce sera tout le temps depuis le début de la crise sanitaire. Partout, c’est masqué que le chef de l’État se présente. Une contrainte raisonnable que nous devons accepter pendant un temps.

Au début de la crise en mars dernier, nombreux assuraient que les congolais ne porteraient jamais de masque parce qu’ils n’en ont jamais porté.

Il y a une mue extrêmement rapide dans un pays où le coronavirus se met à circuler très fortement même si une fronde à Nkayi dans la Bouenza (sud) s’est développée pour contester l’obligation du port du masque après le décès d’une jeune femme de 22 ans, interpellée et bastonnée par la gendarmerie pour n’avoir pas porté son masque.

C’est gênant, c’est pénible certes, mais c’est la mesure la plus fruste pour lutter contre le virus sans oublier la pratique des gestes barrières.

Le Congo venait de franchir le seuil de 5000 cas positifs répertoriés et de 89 décès.

Réunis en session extraordinaire samedi 26 septembre 2020 à Brazzaville, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, pour la 9ème fois consécutive, le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo pour une durée de 20 jours supplémentaires.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville