Congo : Qui sera le nouveau premier ministre de Sassou Nguesso ?

Moins d’une semaine après son investiture, le premier président de la Nouvelle république, Denis Sassou Nguesso est toujours à la recherche d’un Premier Ministre. La liste des personnalités en vue s’allonge. Certains affichent à visière levée leurs choix, d’autres en font un secret de polichinelle, on fait circuler des noms en vue de tester comme on dit chez nous le terrain.

Qui sera donc ce Premier Ministre dont la lourde tâche sera de permettre au pays de « marcher vers le développement » ?

Qui sera donc ce Premier Ministre si bon (ne) politicien (ne) qui devra à la fois rétablir la confiance de l’opposition en prenant les mesures drastiques qui s’imposent sans être une espèce d’éléphant dans un magasin de porcelaine qui pourrait contribuer à exacerber la crise politique.

Qui sera donc ce Premier Ministre dont la mission sera d’obtenir rapidement des résultats à partir d’une équipe gouvernementale « Pluriel » composée de nouveaux acteurs au service de la Nouvelle République et donc des congolais ?

Si pour le moment il est difficile de donner les noms exacts de ceux qui peuvent être ministres dans le prochain gouvernement, quelques noms de premiers ministrables sont cependant susurrés dans les allées du Palais du peuple de Brazzaville. Ils ont tous un dénominateur commun : appartenance au Parti congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir).

Cette semaine est marquée notamment par les consultations politiques que réalise le Président de la République en vue de la désignation d’un «Premier ministre de consensus » capable de travailler de concert avec tous les secteurs vitaux de la vie nationale.

Dans l’entourage du président Sassou Nguesso, on pense qu’il va proposer aux Congolais un cadre digne, intègre, rigoureux et modéré capable de remettre les congolais au travail.

En attendant que le nom de ce(tte) héro(ine) soit connu (e), on spécule, on accuse, on fait des papotages sur les candidats en opinant généralement en fonction de nos positions idéologiques, la politique nous tient par les tripes et on oublie finalement que c’est le président de la République qui est le seul maître du temps et de l’horloge.

Germaine Mapanga