Face au froid hivernal, l’ACGF veut aider des sans-abris en région parisienne

La situation reste très préoccupante. Pour répondre à la demande très forte des sans-abris qui subissent la chute des températures en région parisienne, l’Amicale des Congolais et Gabonais de France (ACGF) dont la devise est "Seul on va vite, mais ensemble on va très loin" , lance un appel aux âmes de bonne volonté (entreprises, institutions publiques et privées, bailleurs sociaux ou encore simples citoyens) pour faire un don des gants, écharpes, bonnets, pulls, couvertures...pour les SDF en appelant au 06.50.77.95.26, le contact de l’association dont le siège est situé à Melun (77) en Seine-et-Marne, le plus grand département de la région Ile-de-France,  ou en écrivant à :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Cette opération qui intervient dans le cadre du « plan grand froid », vise à soutenir les efforts des pouvoirs publics et des communes qui disposent des places d'hébergement d'urgence de ces SDF à chaque première grande vague de froid de l'hiver en transformant bureaux, locaux en transition et autres espaces disponibles.

«Nous avons un devoir collectif : celui de venir en aide à ces citoyens en grande difficulté qui, sans notre solidarité, ne pourront pas se vêtir et rester au chaud cet hiver », a déclaré le président de l’ACGF, Jean Jacques Jarele SIKA entouré des membres de son association.

«C’est fondamental. Les gens dans la rue nous disent souvent : le pire, c’est d’être invisible. Parfois, les gens sont inquiets à l’idée d’engager la conversation avec un SDF, ils se disent : qu’est-ce qui va se passer si je lui parle ? Mais la question de la relation humaine est essentielle. Est-ce utile de donner une doudoune, un bonnet, une couverture ou un sac de couchage alors qu’il y a des maraudes régulières dans votre quartier ? Pour l’ACGF, c’est un geste très important car c’est aussi une manière d’engager la conversation. Et si la personne vous dit qu’elle aurait davantage besoin d’un sandwich que de gants, vous saurez comment vous rendre utile », a-t-il conclu.

Derrière cette action saisonnière et humanitaire, l’importance pour l’ACGF est de chercher à mettre aussi la personne démunie en contact avec des associations qualifiées ou des institutions de réinsertion.

Bien que les personnes sans domicile fixe ne meurent pas seulement au mois de décembre, il sied de rappeler tout de même que chaque période hivernale, la presse française relaie la mort d’hommes, femmes et enfants sans abri.

En réalité, on compte 124 morts durant les quatre mois les plus froids (janvier, février, novembre et décembre), soit moins que durant les quatre les plus chauds (mai, juin, juillet, août), où l'on en recense 143 en France, selon les statistiques officielles.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo Brazzaville