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La ville de Moungoundou-Sud en colère proteste contre la décision de justice qui a libéré les trafiquants d’organes humains

Dans le département du Niari (sud), on s’inquiète de voir « la ville de Moungoundou-sud à l’arrêt ». Et ce d’autant que le mouvement d’humeur risque bien de s’étendre à d’autres villages environnants. La population de MGDS en colère, proteste contre la décision de justice qui a libéré les criminels et trafiquants d’organes humains (yeux, oreilles, pénis, clitoris, langue, cerveau...) censés offrir santé, richesse, réussite, pouvoir et leur permettre d’être dominants, de se surpasser, d’être performants dans les domaines qui sont les leurs.

On rappelle qu’il y a plus de trois mois, une bande des présumés tueurs en série opérant dans la zone de Moungoundou-Sud, Vouka, Tsinguidi et Mayoko, a été arrêtée pour des présumés assassinats aux fins de prendre les organes génitaux, les seins des victimes et les ossements humains pour des ventes en réseau.

Les populations de cette contrée ont décrié la disparition de plusieurs jeunes filles et garçons et ce jusqu'à nos jours. On retrouvait à l'époque des corps sans vie le long de la route et dans la broussaille.

Il y a eu des témoignages chocs où les personnes envoyées pour l'exécution des telles missions macabres ont fait. Des vidéos existent sur la toile.

La police très opérationnelle avait donc mis la main sur les meneurs de ces actes ignobles dont les plus connus sont :

Mabené à Moungoundou-Sud ; Emoro à Vouka et Maouéné à Tsinguidi. Tous des grands commerçants et acheteurs de l'or dans la zone.

Après les avoir présenté devant le procureur du parquet de Mossendjo, ils ont été transférés à Dolisie.

La justice n'ayant pas trouvé des preuves accablantes, le verdict du 14 septembre 2023 les a tous rendus libres.

Pour les populations de Moungoundou-Sud, les juges ont ignoré les procès verbaux d’audition initiaux, les témoignages pour prononcer une décision en faveur des présumés criminels et trafiquants d’organes humains.

Selon elles, les magistrats n’ont pas dit le droit selon les faits, témoignages, preuves et procès verbaux d’audition depuis le premier jour de cette affaire jusqu’au transfert de ces derniers à la maison d’arrêt de Dolisie.

Lors de la détention provisoire des accusés, on aurait retrouvé un corps sans vie dans l’une des chambres des détenus affirment certains.

Est-ce qu’il y avait eu un constat d’huissier ?

D'où le ras-le-bol des populations de Moungoundou-Sud dont beaucoup des parents sont portés disparus.

Vivement que les autorités départementales prennent des mesures pour barrer la route à une justice populaire.

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Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville