Après les Fêtes, les poubelles de Pointe-Noire ont la gueule de bois

Le charme de Noël et Nouvel-An… Entre le sapin de Noël gracieusement décoré, le champagne, la bière et le bon vin qui coulent à flots et la montagne de cadeaux qui n’attendent qu’à être déballés, il y a une forme de magie dans les fêtes de fin d’année. Que reste-t-il au lendemain de ces festivités ? Des montagnes de déchets. Le papier, le verre et les ordures ménagères sont le trio gagnant de cette période: entre les repas, les bouteilles et les cadeaux, la quantité jetée est impressionnante.

Chaque année les éboueurs le constatent. Une réalité qui vient rappeler que les ponténégrins ont encore des progrès à réaliser dans le domaine, et pas seulement lors du réveillon.

Alors que les vacances battent leur plein, que les cadeaux s'accumulent et que les mets se succèdent à table, les déchets, eux, s'entassent. On le sait, les fêtes de fin d'années sont génératrices de beaucoup de déchets.

Le défi est de taille pour ceux qui passent après. D'autant que les petits gestes écolos sont souvent négligés à cette période.

C’est l'apocalypse, c'est une vraie catastrophe! Les poubelles débordent donc il y a de nombreux déchets à côté des bacs, les cartons sont énormes, des morceaux de plastique et des bouts de papier tombent par terre.

La production abondante des déchets s’ajoute à la difficulté d’écoulement des eaux dans les caniveaux, confondus en poubelle.

On étouffe, c’est à ce demandé comment les ponténégrins qui y passent toute la journée arrivent à respirer.

L’enfer des poubelles à Pointe-Noire ne date pas d’hier et ne se règlera pas demain.

Vivement que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce domaine trouve des solutions idoines pour régler le problème. La santé des ponténégrins en dépend.

Enfin, la prise de conscience écologique collective passe avant tout par la sensibilisation. La meilleure solution, c'est évidemment l'éducation.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville