Les routes en piteux état, un véritable frein au développement du Congo-Brazzaville

L’impraticable réseau routier du Congo est le talon d’Achille au développement du pays. Il suffit, pour s’en rendre compte, d’effectuer une virée dans l’arrière-pays pour constater qu’elles ressemblent plus à des pistes d’éléphant. Seuls des transporteurs téméraires s’y aventurent. Au grand dam des populations qui n’arrivent pas à écouler le produit de leur dur labeur à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie ou dans d’autres agglomérations. Couverts de boue, les véhicules zigzaguent pour éviter les nids-de-poule et bourbiers mais ne peuvent contourner les énormes crevasses inondées.

Les plus hautes autorités du pays appellent les Congolais à s’adonner aux activités agricoles.

Cependant, les producteurs de produits agricoles tels que le manioc, la banane, l’arachide, le maïs… sont confrontés au piteux état des routes rurales.

Au Congo-Brazzaville, le développement du secteur de l’agriculture piétine par le manque de voies carrossables.

La qualité médiocre des routes démotive les jeunes qui arrivent au compte-goutte dans le domaine de l’agriculture.

Jonas S, veut bien s’y lancer à fond, mais les difficultés se multiplient, notamment la route qui rappelle une époque lointaine. Les plus avertis se demandent si vraiment la route favorise le développement. Le calvaire est non seulement vécu par les agriculteurs, mais aussi par le reste de la population.

La problématique des routes est un caillou dans la chaussure du gouvernement qui peine à trouver des réponses idoines.

Il y a des greniers agricoles disséminés dans l’ensemble du pays, mais faute de voies carrossables, les aliments périssent aux abords des routes. Accentuant encore un peu plus la dépendance alimentaire qui lie le Congo aux pays voisins.

Les résolutions des équations des réseaux routiers au Congo sont toujours attendues par le commun des Congolais.

Le gouvernement réfléchi sans doute aux stratégies pour que le pays ait des routes de qualité qui permettront aux Congolais de circuler en toute quiétude.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville