Intempéries : Une nuit dantesque pour les brazzavillois

La forte pluie de la nuit du 25 novembre a fait des dégâts importants à Brazzaville et ses environs. Entre inondations et éboulements de terrain, les inquiétudes sont au rendez-vous. Des quartiers sous-intégrés à ceux dits modernes, nombreux sont ceux qui ont les pieds dans l’eau. Automobilistes et piétons ont dû rivaliser de talent et d’imagination pour poursuivre leur chemin.

Entre exaspération et désolation, plusieurs personnes rencontrées ont invité le gouvernement à prendre des mesures pour « réduire les risques liés aux dégâts évitables ».

A Makabandilou, la situation semble de plus en plus inquiétante car la route est quasiment coupée en deux, plongeant dans l’incertitude les habitants de ce quartier de la capitale congolaise.

La rivière Djiri est sortie de son lit laissant au passage un triste décor. Plusieurs habitants ont dû abandonner momentanément leurs demeures touchées de plein fouet par cette catastrophe naturelle.

L’hôtel Elonda et les mille logements de Kintélé sont menacés par l’érosion.

Depuis octobre, des pluies diluviennes provoquent des graves inondations et des glissements de terrain. Les populations sont déprimées. À Brazzaville, les conséquences de ce phénomène sont visibles quasiment dans tous les quartiers.

Le calvaire n’est pas fini. Théoriquement, la petite saison sèche est attendue fin novembre. Pour l’heure les populations n’ont que leurs yeux pour pleurer.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville