Congo - Xénophobie en Afrique du Sud : Brice Dimitri Bayendissa plaide pour une union sacrée contre ce ‘’crime contre l’humanité’’

Des africains sont terrorisés voire martyrisés depuis un long moment en Afrique du Sud, au mépris des droits de l’homme de la sacralité de la vie. Alors que le président rwandais Paul Kagamé a plaidé pour une ‘’mise au banc’’ de l’Afrique du Sud à l’Union africaine, Brice Dimitri Bayendissa, député de Tié tié 2 et président de la fondation éponyme donne de la voix, à travers un message dans lequel il en appelle à une mobilisation de la communauté internationale, contre ces actes inhumains, opposés aux principes des Nations Unies.

En Afrique du Sud, les attaques xénophobes s’enchaînent, sans que des mesures de répression de telles pratiques ne soient prises ou annoncées contre cette barbarie sud-africaine par l’ensemble de la communauté internationale. Ces agressions qui visent les étrangers accusés de trafic de drogue et jugés responsables de la criminalité dans certains quartiers, mettent en péril l’équilibre humain en Afrique du Sud.

Or les habitants, les principales victimes, rapportent que la police n’a rien fait pour les protéger ces bâtiments qui ont été incendiés par des centaines d’hommes qui accusent les étrangers d’être responsables de l’insécurité à cause de la drogue et de la prostitution.

Face à cette situation, et se tournant du côté de la communauté internationale, Brice Dimitri Bayendissa, député congolais et président de la fondation qui porte son nom rappelle aux sud-africains et à l’humanité que la préservation de la vie humaine est la valeur ultime, un pilier de l’éthique et le fondement de toute moralité. Cela a été vrai dans la plupart des cultures et des sociétés tout au long de l’histoire.

Le parlementaire congolais ajoute que les philosophies libérales affirment que la vie humaine a été traitée comme une valeur privilégiée à travers les âges. Les régimes autoritaires ne contestent pas l’importance primordiale de cette valeur. La vie est sacrée, précieuse, chère et conservée.

Quelle est cette espèce de barbarie qui anime les sud-africains de considérer les autres comme du bétail ?

Diplomatie, culture, économie, … Comme les précédentes, les violences xénophobes en cours actuellement en Afrique du Sud affectent déjà de nombreux domaines de la vie de ce pays et impactent négativement sur l’avenir de ses relations avec d’autres pays du continent et du reste du monde. De-même qu’elles pourraient causer des blessures difficiles à panser.

Tout en condamnant ces violences sur toutes leurs formes, Brice Dimitri Bayendissa expose certaines paroles qui récapitulent l’importance de l’existence. «Tu ne tueras pas » est un commandement plus qu'inviolable. Il est sacré. Il participe de la sacralité de la vie qui est un don de Dieu. Et nul autre que le Seigneur Dieu, Maître des univers, ne peut s'arroger le droit de « l'ôter » à quiconque.

De ce point de vue, la dignité et la vie d'un seul homme sont consubstantielles à la dignité et à la vie de l'humanité tout entière. Nous lisons bien dans le Coran ce verset qui est on ne peut plus clair et explicite à ce sujet : « Quiconque fait périr une vie humaine non convaincue de meurtre ni de corruption sur la terre, c'est comme s'il a tué l'humanité tout entière. Et, quiconque sauve une vie humaine, il a sauvé l'humanité tout entière... » (Sourate 5, la table servie, verset 32.)

Aussi le député de Tié Tié 2, dans la ville de Pointe Noire martèle et demande-t-il aux Sud-africains de pas tuer l’homme que le Très Haut a rendu sacré. Et à toute la communauté internationale, non seulement de condamner cette barbarie d’un autre âge mais aussi et surtout de former une union sacrée contre les barbares Sud-africains.

Si « quiconque se supprime sera privé de la miséricorde de Dieu au paradis et méritera sa colère en enfer. », aux uns et aux autres de comprendre que le meurtrier et ceux qui coopèrent volontairement au meurtre commettent un péché qui crie vengeance au ciel. Puisque, comme le dit genèse 4, 10 « Qui verse le sang de l’homme, par l’homme aura son sang versé. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville