Les véhicules sont restés à l'arrêt au garage. La reprise du trafic des bus de la Société des transports publics urbains (STPU) prévue pour lundi 25 septembre tarde à être effective.
Jusqu'à 10 heures, pas un seul bus de la STPU n'était visible à travers les artères de la capitale congolaise, au grand désarroi de certains brazzavillois qui, quoique les ayant baptisés de « mal à l'aise », préfèrent ces bus, parce qu'ils permettent de voyager bien loin au même tarif, sans séquencer les itinéraires.
Le nom « mal à l'aise » tient d'ailleurs de ce que les bus de la STPU raclent tous les voyageurs à leurs passages, au point que les minibus qui suivent s'en trouvent « mal à l'aise », faute de clients.
Suite à une grève consécutive à de nombreux mois d'arriérés de salaires, l'assemblée générale des travailleurs avait émis des préalables à la levée de ladite grève, au nombre desquels le départ du directoire de la société ainsi que le payement d'au mois trois mois de salaires.
Les conclusions avaient acté l'apurement à terme des retards de salaires et une reprise du travail pour le 25 septembre.
Apparemment, ça coince toujours, au grand dam des usagers, encore soumis aux onéreux circuits morcelés dits »demi-terrain » imposés par les minibus. Une cadence difficile à soutenir en cette période où la crise frappe durement les ménages.
Dire que c'est la rentrée des classes, dans une semaine.
Bertrand BOUKAKA
