Le conseiller spécial, chef du département politique du président de la République du Congo, Juste Désiré Mondélé, a fait un important don des vivres et autres produits de première nécessité à une trentaine de femmes purgeant leur peine à la Maison d’arrêt de Brazzaville.
«Nous avons donc profité de ce mois de la femme pour rendre visite à cette minorité. Nous passons tout le temps devant la Maison d'arrêt de Brazzaville sans réaliser qu’il y a des jeunes femmes, des mères, des épouses qui y sont », a déclaré le donateur.
Le don dont la valeur n’a pas été révélée a été réceptionné par le directeur général de l’administration pénitentiaire, Jean-Blaise Komo.
Récemment, les ONG des droits de l'homme ont manifesté l’envie d’aller voir ce qui se passe dans les prisons question de constater dans quelles conditions sont détenus les prisonniers à la Maison d’arrêt de Brazzaville.
Le gouvernement congolais, très ouvert au dialogue, est prêt à leur donner l'accès.
Dans la quasi-totalité des établissements pénitentiaires au Congo, l’autorité publique responsable ne fournit plus de manière régulière les moyens financiers et matériels indispensables à l’amélioration des conditions des détenus.
L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) et son partenaire, Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH), ont toujours exprimé leur profonde indignation suite à la mort en détention de plusieurs prisonniers dans des circonstances non élucidées à la maison d’arrêt de Brazzaville.
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso se bat, malgré la crise qui paralyse son pays, pour la construction des centres pénitentiaires plus modernes et plus développés afin de mettre les détenus dans de bonnes conditions.
Germaine Mapanga
