Congo : le nouveau chef de file de l’opposition n’a toujours pas été désigné

Après les élections législatives et la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, le nouveau chef de file de l’opposition n’a toujours pas été désigné à ce jour, deux mois après les législatives alors que l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et l’Union des démocrates humanistes (l’UDH-YUKI), les deux principales formations d’opposition qui ont obtenu le même nombre de députés, 7 chacun, se le revendiquent.

Après avoir formé leurs groupes parlementaires la semaine dernière, l'UPADS et l’UDH-Yuki ne sont toujours pas fixées sur le poste de chef de file de l’opposition, jusque-là détenu par Pascal Tsaty Mabiala de l’UPADS.

La question reste entière certes, mais à défaut d’un consensus, le chef de file sortant pourrait être maintenu.

L’article 11 portant statut de chef de file de l’opposition stipule qu’en cas d’égalité entre deux partis d’opposition, on doit se référer aux anciens résultats des dernières législatives de 2017 où l’UPADS avait eu huit députés.

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala a été désigné le 27 décembre 2017, chef de l’opposition congolaise, par décision du conseil des ministres.

Pascal Tsaty Mabiala a été désigné à ce très convoité poste, du fait que l’Union panafricaine pour la démocratie sociale était la formation politique de l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’issue du scrutin législatif de 2017.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville