Le gouvernement se réunira en conseil des ministres, mardi 21 avril à 10 heures, au Palais du Peuple, sous la très haute autorité du Président Denis Sassou N’Guesso. Même si l’ordre du jour dudit conseil n’a pas été communiqué, tout porte à croire que celui-ci sera pour l’essentiel consacré à la lutte contre le Covid-19.
À l’instar des autres pays de la planète, le Congo est en guerre contre le coronavirus dont les effets dévastateurs se lisent à travers le décompte macabre qui grimpe de jour, notamment dans les pays occidentaux.
Fort d’une cartographie assez affinée de la situation de la pandémie au Congo, et au regard de la période de confinement décidée par le président de la république, le conseil des ministres aura entre autres sujets en examen, à évaluer la situation à mis parcours, envisager des initiatives plus efficientes et surtout répondre à nombres d’incertitudes qui se font jour dans une population dont les détresses multiformes sont de plus en plus palpables.
« Tout voir, pour être sûr que tout marche », par delà les missions confiées au gouvernement qui est naturellement à la tâche, à travers ce deuxième conseil des ministres en moins d’une semaine, Denis Sassou N’Guesso veut sans conteste, minimiser les marges d’erreur et apporter les correctifs en temps et en heure, instruit par l’expérience de terrain, face à une situation atypique, qui impose presque une navigation à vue, mais en s’armant de prudence et surtout d’anticipation, car au cœur de l’action du gouvernement, il y a la vie des millions d’hommes et de femmes qui ont les yeux tournés vers leurs dirigeants.
Prise en charge médicale, soutien social du confinement, mesures de stabilité économique ou encore prorogation de l’état d’urgence après que le parlement en ait donné l’accord, dire que les congolais auront les oreilles tendus du coté du palais du peuple où ceux du président, du premier ministre ou des ministres, vont siffler, jusqu’au dénouement qu’apportera le ministre Thierry Moungalla avec le compte rendu du conseil des ministres.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
