Six mois après l’application de l’accord de paix signé à Kinkala le 23 décembre 2017, les affrontements ont cessé, de part et d'autres. Les deux tiers des effectifs de l’armée congolaise ont quitté la zone de conflit, selon le Ministère de l'Intérieur.
En six mois des étapes importantes ont été franchies. La circulation des marchandises a repris dans le département du Pool (sud).
Fin avril, le dernier axe routier -qui était fermé pour raisons de sécurité- a rouvert et l'essentiel des barrières informelles ont été levées. Cela a permis un début de retour des populations déplacées.
Le Pool est devenu fréquentable, aujourd’hui la libre-circulation des personnes et des biens est garantie.
Mais reste d'épineuses questions en suspens, notamment celle du désarmement des ex-combattants -estimés à 10 000 même si aucun recensement n'a été mené- et qui posent deux préalables au ramassage des armes qui circulent toujours : la libération d'environ 80 prisonniers et surtout la levée du mandat d'arrêt qui frappe sur le révérend pasteur Ntoumi.
Vivement que le gouvernement fasse le pas dans ce sens-là pour que demain soit encore plus meilleur qu'aujourd'hui.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
