Le gouvernement pourrait marquer son accord pour une autopsie de la dépouille mortelle de Marcel Ntsourou

Le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla, a déclaré que le gouvernement pourrait marquer son accord pour une autopsie de la dépouille mortelle de Marcel Ntsourou, si cela est le souhait de la famille.

Le porte-parole du gouvernement congolais a fait cette déclaration le 22 février 2017 au cours d’une conférence de presse animée dans la capitale congolaise.

«Le gouvernement est tout à fait favorable. Il est disposé à ce que cette affaire soit réglée dans la plus totale sérénité », a martelé Thierry Moungala d’un ton ferme.

Selon lui, l’enquête est ouverte pour déterminer les causes du décès. Répondant à la question sur la garde à vue de l’avocat Essou, Thierry Moungalla a fait savoir que c’est pour des raisons d’enquête étant donné que ce dernier aurait vu Marcel Ntsourou qui n’était pas son client.

L’ancien commandant en second du Conseil national de sécurité (CNS), Marcel Ntsourou n’aura donc survécu qu’un peu plus de deux ans à sa condamnation. Il est décédé vendredi dernier dans la matinée, aux environs de 11 heures, après un malaise signalé par son co-détenu et neveu, Franck Mbani.

Transféré à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo, il y a été déclaré mort peu après, selon une déclaration du procureur de la République, André Gakala Oko, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête de la police judiciaire sur le décès.

Accusé de rébellion et d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, il avait été condamné en septembre 2014 aux travaux forcés à vie, après avoir été arrêté, le 16 décembre 2013, au terme de violents affrontements entre ses miliciens et l’armée, en plein centre de Brazzaville.

Germaine Mapanga