Au terme de trois ans de violences intercommunautaires, quelque deux millions d'électeurs centrafricains sont appelés à voter ce dimanche 14 février pour choisir leur prochain président. Ils doivent départager Anicet-Georges Dologuélé et Faustin-Archange Touadéra, deux anciens Premiers ministres.
Dans ce pays de 4,8 millions d'habitants, les électeurs, chrétiens comme musulmans, se sont massivement inscrits sur les listes électorales.
Mais dans les rues de Bangui, rares sont ceux qui osent un pronostic pour dire lequel des deux finalistes, sur 30 candidats au départ, va l'emporter au second tour.
Pour les deux technocrates aux promesses assez similaires, les priorités s'imposent d'elles-mêmes pour relever un pays ravagé par trois années de violences: sécurité, justice et relance de l'économie.
Le futur chef de l'État aura la lourde tâche de sortir le pays de trois ans de violences intercommunautaires pour rassurer les investisseurs étrangers et relancer l’économie du pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA
