RDC : l’UE prend acte de la victoire de Félix Tshisekedi

L'Union européenne (UE) a pris acte ce mardi, lors d'une réunion du Conseil européen à Bruxelles, de la victoire de Félix Tshisekedi à la Présidence de la République en RDcongo.

La proclamation officielle par la Cour constitutionnelle à Kinshasa et la reconnaissance de ce résultat par des poids lourds de la scène diplomatique africaine, comme l’Afrique du Sud, voilà les deux éléments qui ont changé la donne. Certains accuseront les Européens de rétropédalage, mais la crainte d’être accusé d’ingérence dans les affaires intérieures du Congo semble dorénavant dominer.

Si, à Bruxelles, on attendait une éventuelle position commune sur la RDC, c’est désormais la prudence qui domine. On prend note, on prend acte.

Dans l’ensemble, pour les Européens, l’heure est plutôt à la formulation d’un espoir de consensus national en RDC.

Dans leur déclaration commune, les participants à cette réunion commune de l’Union européenne et de l’Union africaine insistent sur les défis à relever pour le nouveau président congolais en termes de société, de gouvernance, de sécurité et d’économie.

Annoncée pour le mardi 22 janvier, l’investiture de Félix Tshisekedi, confirmé président élu de la RDC par la Cour constitutionnelle, aura finalement lieu ce jeudi 24 janvier 2019 au Palais de la nation, selon son porte-parole, Vidiye Tshimanga.

«L’investiture interviendra ce jeudi 24 janvier. En tout cas, nous faisons tout pour que toutes les dispositions – sécuritaires, protocolaires – soient prises concernant l’organisation de la cérémonie ce jour-là », a indiqué quant à lui Vidiye Tshimanga.

Selon lui, des invitations sont en train d’être envoyées aux chancelleries et aux chefs d’État de la région et d’ailleurs.

La grand-messe se tiendra au Palais de la nation où se trouvent les bureaux du président de la République, selon le porte-parole de Félix Tshisekedi. L’option d’une prestation de serment au stade des Martyrs a été définitivement écartée.

Une investiture qui ne met pas fin aux protestations du camp de Martin Fayulu revendiquant toujours la victoire.

JJS / Les Echos du Congo Brazzaville