La police congolaise a refoulé vendredi à la mi-journée plusieurs milliers de partisans de Moïse Katumbi aux alentours du palais de justice de Lubumbashi. L'opposant a également été "brutalisé", selon sa défense, qui indique que le candidat à la présidentielle a été hospitalisé.
«Des policiers ont d’abord jeté des projectiles sur le véhicule de Moïse Katumbi, avant de forcer les passagers à sortir. Notre client a été brutalisé : ils l’ont roué de coups et ont tenté de l’étrangler », dénonce Me Georges Kapiamba.
Des proches de Moïse Katumbi – son grand-frère Abraham et le député Charles Mwando Nsimba notamment – ont été légèrement blessés.
Pour la défense, « Moïse Katumbi ne se trouvait plus dans un état physique et psychologique capable de lui permettre de subir un interrogatoire ». C’est pourquoi il a demandé le report de l’audience. Mais le parquet n’a pas communiqué la date du prochain interrogatoire.
En attendant, Moïse Katumbi a été hospitalisé dans un centre médical à Lubumbashi. « Il est toujours sous observation », selon son avocat.
Aurélie ISSIMBA