La drogue se répand de plus en plus dans les grandes villes congolaises, notamment à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie. Plusieurs consommateurs ont sombré et vivent dans la rue (les bébés noirs) avec des conséquences parfois tragiques.
Nombreux n’ont plus de familles et survivent en commettant des vols. Ils portent des problématiques de précarité extrêmement importantes, résultat d’années de consommation à la rue avec toutes les violences que l’on peut imaginer.
Autrefois discrète, leur simple présence est désormais devenue un problème, notamment dans le centre-ville ou les quartiers de Brazzaville, à Pointe-Noire et à Dolisie.
D’un côté, eux se disent prisonniers de cette drogue ultra-addictive pour laquelle il n’existe aucun traitement de substitution. De l’autre, les riverains des zones ouvertes de consommation manifestent leur colère face à la violence et l’insécurité générées par la présence des consommateurs mais aussi des dealers, se sentant abandonnés des pouvoirs publics.
Mais face à ce fléau en explosion au Congo-Brazzaville, force est de constater que les solutions manquent à l’appel.
Les problèmes sanitaires et sécuritaires liés aux trafics de drogue s’aggravent dans les villes congolaises et les autorités peinent à les régler.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville