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Michel Innocent Peya salue le retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat

Le véritable défenseur de la vision écologique du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, le Dr Michel Innocent Peya, a salué, dans son dernier ouvrage intitulé « Ultimatum de la nature », présenté récemment à Paris, la décision du nouveau président américain, Joe Biden de revenir dans l’accord de Paris sur le climat, quitté par les Etats-Unis sur décision de Donald Trump, sans oublier les engagements pris par les pays européens d’emblée par les grandes puissances car c’est tous ensemble que nous pourrons réussir à relever les défis de notre temps. C'est tous ensemble que nous pourrons changer la donne climatique en agissant pour notre planète, estime l’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale et qui ne se lasse point de porter le flambeau en véritable VRP, Voyageur, Représentant et Placier, de la cause.

Avec l'élection de Joe Biden, les Américains vont à nouveau rejoindre les autres pays signataires de l'accord sur le climat conclu fin 2015 en France.

Joe Biden l'avait martelé lors de sa campagne : s'il était élu président des États-Unis, sa première initiative à l'échelle internationale serait de renouer avec l'accord de Paris sur le climat. Trois ans après que Donald Trump s'en soit retiré. Le président Joe Biden a tenu parole et a fait passer dès le premier jour de son mandat un décret pour que les États-Unis réintègrent cet accord.

Sur les conséquences de ce retour, la problématique est abordée dans le nouvel ouvrage de Michel Innocent Peya dont le fil d’Arianne relève avec force-détails, les conséquences du retrait des USA de l’accord de Paris, ainsi que les prémices que dessine leur retour au sein de cet accord. Toujours au front de la bataille pour la protection de l’environnement et la promotion du leadership écologique et climatique du Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, le Docteur Michel Innocent Peya décrit non seulement les raisons du retour en urgence des USA sur la table climatique, les engagements pris par les grandes puissances en faveur de notre planète en péril mais aussi et surtout la voix et les apports de l’Afrique tels qu’inscrits dans le discours d’investiture du Président Denis Sassou N’Guesso le 16 avril 2021.

La présentation de l’ouvrage, devant un parterre de journalistes et surtout quelques jeunes d’origine congolaise amoureux de la nature, a permis au Docteur Michel Innocent Peya de faire saisir aux uns et aux autres, la portée même des enjeux climatiques et notamment de la préservation des écosystèmes qui appellent à une véritable redéfinition des rôles, tant tous ne sont pas impliqués au même degré, dans la destruction de la nature.

Dans un échange franc et direct, n’éludant aucune question, Michel Innocent Peya s’est livré autant à un commentaire des grandes articulations de son ouvrage, qui en maints chapitres, confortent la vision écologique du président Denis Sassou N’Guesso.

N’en déplaise à ceux qui n’osent lui en reconnaître le mérite, sinon la prépondérance dont il ne revendique point la primauté en matière de préservation des écosystèmes, le Congo s’est depuis des lustres, placé à l’avant-garde d’un combat écologique dont il a très tôt saisi les enjeux. Aussi, le président Denis Sassou N’Guesso rappelait-il :

«Depuis près de 30 ans, la République du Congo porte avec force la voix de l’Afrique lors des grandes conférences mondiales sur la protection de l’environnement. »

Cet engagement et cette prise de conscience très tôt affichés face à la nécessité de protéger l’environnement, notamment celui du Bassin du Congo, a permis de maintenir, en dépit des vicissitudes économiques qui auraient pu en changer la donne, quasiment intact le grand massif du Bassin du Congo, alors que dans le même temps, cédant à la pression des multinationales, le massif de l’Amazonie se faisait irrémédiablement charcuter.

Puisant sur l’analogie médicale, Michel Innocent Peya a expliqué que de ses deux poumons, notre planète renverrait le diagnostic d’un poumon sain, le massif du Bassin du Congo et d’un autre gravement affecté, le massif de l’Amazonie tant celui-ci est dévasté à un point tel que même les photos satellites en montrent l’étendue des dégâts. Dans son discours d’investiture, Denis Sassou N’Guesso ne s’en est du reste pas caché, tant cela est l’évidence même. Aussi disait-il :

''Le Bassin du Congo, grâce à sa forêt et ses tourbières, est le deuxième poumon du monde. Depuis la déforestation de l’Amazonie, le monde peut compter sur nos forêts équatoriales pour combler le manque d’oxygène de la planète. Et cet oxygène est africain. Cette réalité fait de notre sous-région le premier poumon écologique au service de l’Afrique et du monde. Un poumon africain qui fait respirer le monde. Cette réalité fait également de nous un poumon économique générateur d’emplois pour la jeunesse. ''

Il est vrai que les rapports planétaires sont centrés sur la prépondérance des états du Nord sur ceux du Sud, comme ceux devant orienter la marche du monde sur les enjeux multiformes de celui-ci. Michel Innocent Peya a battu en brèche cette perception bien souvent erronée, tant les « laissés pour compte » peuvent en certains cas tenir la clé qui donne accès au précieux sésame. Il en est le cas, dans la lutte contre le réchauffement climatique dont la thérapeutique passe par la préservation et la régénération des écosystèmes. Une disposition que le Congo qui l’a, chevillée au corps, entend étendre à l’échelle de la planète, ainsi que Denis Sassou N’Guesso, son président, en a fait le serment. C’est pourquoi il a assuré :

« Mon engagement pour les 5 prochaines années est de donner au Congo la dimension mondiale qu’il mérite en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité. En synergie avec mes Pairs Chefs d’Etat, Je veux redonner à l’Afrique sa place dans le concert des nations. On ne dira plus Afrique noire, mais Afrique verte. Le développement de demain sera responsable ou ne sera pas. Notre nature est un don de Dieu que nous devons exploiter et respecter, pour que cette croissance verte soit vertueuse. Nous devons nous montrer exemplaires avec cette nature que Dieu nous a confiée. Car ce don de Dieu nous impose plus de devoirs qu’il ne nous confère de droits. Là aussi, nous montrerons au monde que l’Afrique est responsable, qu’elle peut tracer une voie et faire entendre sa voix pour que ce grand défi environnemental ne se joue pas qu’entre pays européens, les deux Amériques et l’Asie. Nous devons être en mesure de dire aux autres dirigeants du monde qu’ils ne peuvent pas décider de la politique environnementale sans nous. C’est ce positionnement de l’Afrique et du Congo qui nous fera à nouveau respirer et souffler dans le sens du progrès. »

À la question sur l’absence du président congolais au sommet sur le climat de Washington, a avec autant de simplicité, argumenté qu’il ne s’agit en aucun cas d’un échec de la diplomatie écologique du Président Congolais, comme d’aucuns l’on prétendu. Pour des raisons de calendrier et surtout d’agenda marquées notamment par la période électorale ainsi que son investiture qui s’en est suivie, Denis Sassou N’Guesso a été en marge du sommet de Washington sur le climat, il n’en demeure pas moins que le Congo, physiquement absent, mais présent par ses idées, est bien dans le sillage de la route qu’il a tracée, aux cotés des autres peuples du monde, pour relever ce défi dont les pesanteurs économiques qui le sous-tendent et surtout le rôle de ceux qui en tiennent la bourse, brouillent souvent le message. Mais, imperturbable, Denis Sassou N’Guesso garde le cap. Et il l’a reprécisé.

« Face à des bailleurs de fonds longtemps hésitants, mais désormais conscients de ce que l’humanité tout entière nous doit, J’ai inlassablement plaidé la cause du Bassin du Congo et Je continuerai à le faire. Cette prise de conscience doit également être complète chez nous et parmi nous. Elle doit permettre la diffusion de la culture de l’environnement et l’application sans réserve de la législation en la matière. »

La cause est noble et l’enjeu est de taille car il va au-delà des clivages des états, pour une planète qui se meurt, si on n’y prend garde. La politique intérieure congolaise n’a pas manqué de s’inviter dans le débat avec au nombre des questions, l’appel de Michel Innocent Peya aux Congolais « à voter cash le candidat Denis Sassou nguesso », ou encore la nomination du premier ministre Anatole Collinet Makosso. Michel Innocent Peya a répondu que cette nomination, pour la première fois au poste de premier ministre, d’une personnalité née après l’indépendance, marquait la constance de Denis Sassou N’Guesso, à travers l’engagement pris devant les jeunes et la nation tout entière pendant la campagne électorale.

Autant l’auteur a salué cette nomination, autant il a précisé qu’elle n’était pas fortuite. Cette nomination est le fruit de l’abnégation et du travail d’un homme qui a su relever les défis qui se sont présentés devant lui, au point de bénéficier de la confiance du président.

Aussi, Michel Innocent Peya a-t-il conclu, en relevant que le combat pour la planète interpelle tous les états et peuples du monde à s’impliquer et à accompagner les initiatives qui concourent à sa préservation. Une cérémonie de dédicace a ponctué la rencontre.

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