Le Fespam concourt à l’union des peuples pour l’expression des cultures et la sauvegarde de leur identité (Denis Sassou-N’Guesso)

Depuis sa création en 1996, le Fespam (Festival panafricain de musique) a tenu bon, en dépit d’une histoire jalonnée de ratés et d’une avalanche de critiques brocardant sa « désorganisation ». Depuis 1996, l’événement a même fini par s’imposer comme le rendez-vous incontournable des virtuoses de la musique africaine. Qui oserait aujourd’hui en contester l’existence et le remettre en question ? Certainement pas les congolais et leur Président. Pour Denis Sassou-N’Guesso, « La 11e édition du Festival panafricain de musique, lancée en avril 2023, a rassemblé les artistes musiciens d’Afrique et ceux de la diaspora. Ce rendez-vous concourt à l’union des peuples pour l’expression des cultures et la sauvegarde de leur identité ».

Cette déclaration a été faite lors de son discours sur l'état de la nation devant le Parlement réuni en congrès mardi 28 novembre 2023 à Brazzaville.

Depuis dix ans, la capitale du Congo a organisé les quatre éditions du festival, dont la dernière, qui s’est déroulée tout récemment, entre le 9 et le 16 juillet dernier.

A travers une programmation riche et variée, la onzième édition du Fespam a fait vibrer Brazzaville et ses environs aux rythmes endiablés des sonorités venant des différents coins de l’Afrique.

Au menu des spectacles, des symposiums et un marché de la musique africaine sous le regard admirateur de Hugues Gervais Ondaye, commissaire général du Fespam qui a également rendu un vibrant hommage au Président Denis Sassou-N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.

Le tout pour un coût total estimé à 2 milliards de FCFA dont la moitié consacrée à l'acquisition du nouveau pack technique.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville