Doris Mandouélé : Séance de dédicace, présentation de son quatrième recueil de poèmes « Voyages » en octobre à Villiers-en-Bière

Le samedi 1er octobre 2022 à partir de 10 heures, se tiendra à Carrefour de Villiers-en-Bière en Seine-et-Marne, une séance de dédicace avec l'écrivaine et sociologue française, antillaise et congolaise (Brazzaville) d’origine, Doris Mandouélé de son quatrième recueil de poèmes paru en août 2019. Cet événement marque une troisième fois la rencontre entre l'auteure de plusieurs livres disponibles sur le marché des œuvres de l’esprit et son public, organisé pour la promotion du livre « Voyages ». Nous profitons donc de cette nouvelle occasion pour publier une interview de l'auteure afin d'en savoir davantage.

Pourquoi « Voyages » ?

C’est mon quatrième recueil de poèmes. Il parle avec luxe et détails de mes voyages à travers le monde, de ma découverte de l’Autre, celui ou celle qui me ressemble, mais aussi de l’être différent.

En effet, en voyageant en France ou à l’étranger pendant plusieurs années pour des raisons professionnelles, j’ai pu ouvrir mon esprit et cela m’a énormément apporté.

«Voyages » est un recueil de poèmes où je parle d’Amour en général, l’Amour de l’Humanité, de mon Frère, ma Sœur, mon Père, ma Mère, de l’Amour du Divin.

Que représente l’écriture pour vous ?

L’écriture est pour moi, un exutoire, un défouloir, un moment pour « DIRE », un plaisir qui me procure de la joie et même une forme d’excitation.

Après Le Mée-sur-Seine et Crepy en Valois en 2019, « Voyages » sera présenté au public Seine-et-Marnais le samedi 1er octobre prochain à Villiers-en-Bière. Comment vous appréciez les échanges avec les friands du livre et vos lecteurs ?

La séance de dédicaces et de vente de livre est pour moi un moment privilégié. J’aime rencontrer le public et échanger avec lui, c’est toujours des temps agréables. Ça crée des liens, car l'écriture est un exercice d'une grande solitude. Les lecteurs sont le miroir de ce qu'on fait.

Aussi, avec la période anxiogène que nous traversons, je pense qu’il est important de rester éveiller et de s’ouvrir au Monde. Le livre est un moyen, une excuse pour rentrer en contact avec des personnes qui sont aussi sensibles à l’écriture et l’Art en général car au final je suis comme un peintre qui utilise des mots pour réaliser des toiles.

Qu’est ce qu’ils vous disent souvent lors de ces rencontres ?

C’est très intéressant car souvent en lisant mes textes les lecteurs vont voir un sens que je n’avais pas du tout imaginé alors je reste surprise et cela s’enchaine sur une conversation où je prête l’oreille à l’histoire de celui qui est en face de moi, et dans cet échange on se nourrit mutuellement.

«J’écris pour être immortel », disait Jean Paul Sartre. Vous écrivez pour se faire connaître ou pour être riche ?

J’écris pour DIRE, pour extirper ce qu’il y a au fond de moi. C’est un peu comme un travail thérapeutique. C’est une de mes passions. J’arrêterai d’écrire lorsque je ne serai plus de ce monde, un peu comme Jean-Paul Sartre in fine (Rire).

Votre message aux férus du livre avant la séance de dédicace du mois d’octobre prochain ?

Venez me rencontrer on pourra échanger. Le tout dans la bonne humeur, nous pourrons passer un temps agréable. Il reste quelques ouvrages, alors c’est le moment de vous en procurez un car ceux qui ne seront pas vendus seront destinés aux étudiants de Brazzaville au Congo.

Vous avez d’autres projets d’écriture ? Si oui lesquels ?

Oui je travaille sur deux romans. Un qui me prendra du temps qui est une biographie, et celui que j’écris en parallèle qui s’appelle « Pour tenir bon, va chez Ninon !» Il parle d’une femme battante qui protège ces sœurs plus fragiles rencontrant des difficultés dans la vie et ayant besoin d’être guidées, épaulées, accompagnées.

J’ai aussi pour projet de faire un don de « Voyages » à des étudiants congolais qui révisent sous les lampadaires de Brazzaville parce qu’il leur est impossible pour des raisons précaires de travailler à la maison. Leur combat me touche et en offrant mon livre c’est leur dire : « Je compatie, Bravo, continuer d’étudier vous y arriverez ».

Votre message de fins à vos lecteurs.

Je remercie tout ceux qui me suivent et m’accompagnent depuis le début de cette aventure. Je suis toujours dans la course même si le COVID a ralenti un peu la danse je ne compte pas m’arrêter là ! Je pense que beaucoup attende que j’écrive « le » roman car il me l’a été demandé à plusieurs reprises.

Donc je leur promets qu’après « « Voyages » un petit roman arrivera « Pour tenir bon, va chez Ninon », et pour la biographie il faudra patienter, mais je tiendrai ma parole ! Après les choses peuvent évoluer un peu différemment car je parle ici de « projets ».

Propos recueillis par Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose N