Le « WEWA», un mode de transport qui se développe en toute confiance à Nkayi

Le « WEWA », un mode de transport qui se développe en toute confiance à Nkayi ville située dans le département de la Bouenza (sud). Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans la ville sucrière.

Ils sont partout, que ça soit dans les voies impraticables pour les camions ou les voitures, entre les bouchons, voire même dans les heures tardives, ils sont prêts pour rendre service, moyennant 150 FCFA sinon un peu plus selon les itinéraires.

Une chute de l'activité des chauffeurs des taxis due en particulier à l'arrivée de nouveaux concurrents (Les WEWAS).

"Nous sommes de plus en plus nombreux à manger le même gâteau", nous a confié un chauffeur de taxi. Seule solution pour maintenir un revenu stable: travailler davantage. "Avant, quand il me restait deux heures à faire et que j'étais près de chez moi, je rentrais. Maintenant, je continue", dit-il.

Il y a quelques mois il y a eu grogne du côté des chauffeurs des taxis à cause des « WEWAS » qui détournent leurs clients. Le problème avait trouvé un compromis entre le syndicat des taxis et celui des « WEWAS ».

Aujourd'hui, quelques autres villes congolaises développent le transport au moyen des « WEWAS ». Il s'agit de Sibiti et de Dolisie.

Il faut signaler que dans ces deux dernières villes c'est encore embryonnaire.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville