Journée internationale de l'éducation : L’Unicef Congo demande de prioriser et d’investir davantage dans un apprentissage de qualité

La cinquième Journée internationale de l'éducation est célébrée ce mardi 24 janvier 2023 sur le thème « Investir dans l'humain, faire de l'éducation une priorité ».

S'appuyant sur la dynamique mondiale impulsée par le Sommet des Nations Unies sur la transformation de l'éducation en septembre 2022, la Journée appelle cette année à soutenir la mobilisation politique autour de l'éducation et à tracer la voie à suivre pour traduire en actions les engagements et les initiatives lancées au niveau mondial.

L'éducation doit être la priorité pour accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable, dans un contexte mondial de récession, d'inégalités croissantes et de crise climatique.

Au Congo-Brazzaville, l’Unicef demande de prioriser et d’investir davantage dans un apprentissage de qualité : «De l'enseignement maternel à l'enseignement supérieur et tout au long de la vie, l'éducation nous permet de réaliser notre potentiel. C'est pourquoi les pays doivent prioriser et investir davantage dans un apprentissage de qualité ».

L'UNESCO dédie cette année la Journée internationale aux filles et femmes en Afghanistan, qui sont privées de leur droit à l'éducation, et appelle à lever immédiatement cette interdiction d'accès à l'éducation.

L’éducation est un droit humain, un bien public et une responsabilité publique.

Sans une éducation inclusive et équitable de qualité et des opportunités tout au long de la vie pour tous, les pays ne parviendront pas à réaliser l’égalité des genres et à briser le cycle de la pauvreté qui laisse de côté des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes.

Aujourd’hui, 244 millions d’enfants et de jeunes ne vont toujours pas à l’école et 771 millions d’adultes ne maîtrisent pas les compétences de base en alphabétisation. Ceci constitue une atteinte à leur droit à l’éducation qui est inacceptable.

Il est temps de transformer l’éducation.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville