Brazzaville : Une association rétablit l’éclairage public à Diata et Château d’eau

La lumière revêt un aspect pratique, puisqu’elle nous permet d’appréhender au mieux l’environnement et de nous y repérer plus facilement. Plusieurs rues des quartiers Diata et Château d’eau à Brazzaville renouent avec la lumière après plusieurs années d’obscurité. C’est à la faveur de la réhabilitation de l’électricité engagée depuis quelques jours sur ces artères par l’association Diata Château d’eau innovation pour améliorer le cadre de vie des populations.

Il faut dire que l’action des membres de l’association Diata Château d’eau innovation d’unir leur force pour acheter les câbles, lampadaires et autres accessoires aux fins de rétablir l'électricité dans leur secteur d’habitation est appréciée par les populations. Elle tombe à point nommé car l’absence d’énergie électrique sur certaines artères de la ville, en faisait des lieux de prédilection où sévissaient les bandits de grand chemin.

Le retour de l’éclairage sur certains axes très fréquentés est donc une réponse partielle à cette lutte contre les vols et les braquages.

C’est une transformation profonde de plusieurs rues des quartiers Diata et Château d’eau que l’association dirigée par le président Alban Kaky et ses différents collaborateurs insufflent. Ils entendent bien remporter le défi de modernisation de cette partie de la capitale congolaise délaissée par les pouvoirs publics.

« Nous sommes ici dans une action de rétablissement de l'éclairage public puisque depuis un certain temps les actes de vandalisme et d’agression étaient constatés. Voilà pourquoi, avec la population, nous avons décidé d’instaurer la lumière pour réduire les risques d’agressions car il y a certaines rues qui sont dans le noir depuis quarante ans. Cela permettra aussi aux étudiants et passagers d’étudier et circuler librement », a déclaré Alban Kaky.

Pour le président de l’association Diata Château d’eau innovation, l’aménagement lumineux des espaces publics entraîne en chacun de nous des sentiments et des sensations différentes selon les conditions et selon la manière dont l’éclairage est utilisé. Dans une rue mal éclairée par exemple, les utilisateurs auront davantage tendance à être rongés par la peur, tandis qu’un excès de luminosité peut donner une impression d’agression…

L’installation de ces lampadaires dans les zones 3 , 4, 5, 7, 8 et 9 de château d’eau ainsi que sur l’avenue de la Corniche , île Diata et marché Mweti à Diata a été effectuée par les agents d’Energie électrique du Congo.

Un exemple à suivre !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville