Le pain, du poison dans nos assiettes ?

Au Congo-Brazzaville, à n’importe quel moment de la journée, le pain est consommé sans modération. Mais, il est aujourd’hui dans le collimateur. Le pain industriel est trop souvent devenu une sorte de malbouffe. Dans la main, c’est une mousse blanche, dans la bouche, une pâte, dans l’estomac, c’est une colle, dans l’intestin, un béton. Le pain moderne se digère mal, fait grossir et déclenche des maladies auto-immunes (le diabète de type 1, les rhumatismes inflammatoires chroniques, maladie inflammatoire chronique des articulations, maladie inflammatoire chronique du système nerveux central…).

Le pain est à première vue un aliment simple : de la farine, de l’eau, du sel. Sauf que chaque ingrédient compte, et que presque tout a changé aujourd’hui. Notre pain est maltraité, et nous en payons le prix en termes de maladies.

Avec un blé́ hybride, une farine industrielle, une eau chlorée, une levure chimique, un sel de machine à laver, vous ne faites pas du pain qui fait du bien. Vous faites une mousse blanche qui sèche en quelques heures, qui produit des ballonnements et troue les intestins.

Peu importe que le pain soit réalisé en usine ou bien directement dans le fournil de votre boulanger, c’est la farine pose problème. Car si on l’imaginait saine, on découvre que la plupart utilisent un mix de plusieurs différences. Aussi, impossible de savoir exactement ce que l’on mange et les effets du pain sur l’organisme.

Longtemps vantée dans le monde entier, c’est tout le système de traçabilité des aliments qui est à revoir.

Le pain contient également du gluten, à l'origine de nombreuses maladies, et beaucoup de sucre (glucides), dont la trop importante consommation peut entrainer un surpoids ou une addiction. Enfin, cet aliment a un indice glycémique trop élevé, c'est-à-dire qu'il augmente la concentration de glucose dans le sang.

En arrêtant de manger du pain, des personnes affirment : retrouver leur énergie, calmer leurs allergies, l’eczéma, perdre du poids, retrouver l’usage de leurs articulations, équilibrer leur diabète…

«Que ton aliment soit ton médicament», disait Hippocrate. Encore faut-il que cet aliment soit de bonne qualité́.

On ne soignera pas nos corps tant qu’on ne mangera pas du bon pain. Mais on ne soignera pas notre société́, et encore moins notre civilisation, tant qu’on ne mangera pas, à nouveau, du bon pain.

A votre santé !

Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville