Congo : Des médecins angolais au chevet du général Jean-Marie Michel Mokoko

Le général Jean-Marie Michel Mokoko finalement négatif au Covid-19 par rapport à tout ce qui a été dit précédemment,  a exprimé sa plus profonde reconnaissance au président angolais, Joao Lourenco, qui lui a dépêché en urgence une équipe de médecins angolais pour sa prise en charge le dimanche 05 juillet 2020 à l’hôpital militaire de Brazzaville où il avait été récemment transféré à la suite de ses deux syncopes, successives en quelques jours, la semaine dernière à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, selon un communiqué du Collectif des sept avocats des Barreaux de Brazzaville et de Paris dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Selon le même communiqué, le général Jean -Marie Michel Mokoko n’a jamais connu de gêne respiratoire, de fortes toux ou bien de perte de goût et de l’odorat. De plus, il a passé une bonne nuit de repos de samedi soir à dimanche matin 05 juillet 2020 en se réveillant moins fatigué.

En effet, les médecins angolais ont constaté dimanche que l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 est en réalité victime d’une forte crise de paludisme, souligne la même source.

De plus, le général Jean -Marie Michel Mokoko a toujours été détenu en complet isolement avec très peu de visites autorisées. Donc son risque de contamination au Covid-19 est toujours resté faible.

Dans ces conditions difficiles, le général Jean -Marie Michel Mokoko a exprimé aussi ses vifs remerciements au président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi également vice -président de l’Union Africaine (UA), qui a fait part de son souhait de proposer pour lui une demande d’évacuation sanitaire urgente en Afrique du Sud ou bien au Maroc, précise le communiqué.

Enfin, Jean-Marie Michel Mokoko remercie toutes les personnalités politiques nationales et internationales ainsi que tous les membres de la société civile congolaise et internationale dont des O.N.G. comme Amnesty International pour leur soutien et mobilisation.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville