C’est par la chanson désormais culte, « Kongo nsilulu » autrement dit « le Congo éternel, héritage de nos aïeux » que Guy Brice Parfait Kolélas a conclu son meeting à Mayama. La foule massée à la place Milongo a pris date pour le 20 mars par l’engagement déclamé par le slogan : « youki ni youki kwa ! » autrement dit « la cruche, rien que la cruche ».
Dans la liesse populaire Guy Brice Parfait Kolélas a été accueilli à Mayama le 8 mars. Le candidat de la Conférence des Démocrates et Humanistes Africains (CODEHA) s’y est senti dans son propre jardin. Ce fief électoral lui est entièrement acquis, aux dires des populations qui lui ont promis de faire un carton plein le 20 mars prochain.
Usant de tout idiome pratique pour se faire comprendre de tous, Guy Brice Parfais Kolélas a illustré son propos par des métaphores du terroir.
Aussi a-t-il dénoncé le clientélisme, l’achat de conscience voire la corruption qui a-t-il dit ne sont pas des critères de choix démocratiques.
Afin de tordre le bras aux pratiques corruptives, il a martelé : « si l’on vous donne de l’argent, prennez-le. Mais le jour du vote… Et foule de reprendre : « Youki ni youki kwa » ; « la cruche, rien que la cruche.
Le candidat Guy Brice Parfais Kolélas a fait état de ce qu’il a beaucoup appris à travers les différentes sphères dans lesquelles il a exercé et dont il assume les bilans qui impliquent sa personne.
Déclinant une esquisse de son projet de société, Guy Brice Parfait Kolélas a mis l’accent sur les grands axes de l’action qu’il entend mener à la tête de l’état ainsi que les réformes structurelles à mettre en place.
La santé, le social, l’éducation, l’économie, les transports, la lutte contre le chômage surtout celui des jeunes, la réforme territoriale sont entre autres, les axes prioritaires.
Quand Guy Brice Parfais Kolélas entonne « Kongo nsilulu » comme un clap de fin, la foule communie dans un délire et reprend en chœur ce chant de victoire pour le « Congo éternel, héritage des aïeux ».
Pour que la victoire soit effective, Guy Brice Parfais Kolélas a réaffirmé le choix devant la garantir ; « youki ni youki kwa ! », « la cruche rien que la cruche ».
Bertrand BOUKAKA
