Congo – Évocation : Nguila Moungounga Nkombo, dix ans déjà !

Il ya dix ans, le 14 avril 2010, s’éteignait Nguila Moungounga Nkombo, l'un des rares hommes politiques de sa génération qui avait su croire en un idéal politique et qui y est resté fidèle, jusqu’à sa mort.

En ce dixième anniversaire de la mort du ministre Nguila Moungounga Nkombo, de nombreuses évocations montent de ses compagnons de lutte et autres militants qui avaient su apprécier le combat politique de l’homme, ainsi que ses idées.

En cette date mémorable, le ministre Ouabari a ravivé la flamme de l’éternité de ce qui en Nguila Moungounga Nkombo, demeure par delà la mort. « 10 ans passés, Nguila Moungounga NKombo n’est plus visible dans les cercles républicains. Mais son légitime et généreux combat pour un Congo plus juste, plus fraternel et respectueux des valeurs de la République est poursuivi par ceux là mêmes qui croient en sa vision d’avenir du Congo et de la place de ce pays dans le monde.

Compagnon des premières heures politiques du Président Pascal Lissouba, Nguila Moungounga Nkombo deviendra, à la création de l’UPADS, une des personnalités éminentes de ce Parti, jusqu’à son décès. Attaché à la raison, Nguila Moungounga Nkombo, travaillait, sans cesse, aussi bien son talent oratoire, sans recourir à la langue de bois, que ses capacités de convaincre, de rassembler et de susciter l’adhésion à ses idées, au delà des clivages traditionnels. S’inscrivant, en permanence, dans la responsabilité. C’était là, de l’avis de Nguila Moungounga Nkombo, les voies essentielles pour fonder l’action politique. », écrit-il.

Homme de convictions fortes, Nguila Moungounga Nkombo disait, pour rien au monde, être à mesure de trahir ses certitudes. Telle son affirmation sur le développement complet d’un pays, le bien être du monde et la cause de la paix qui demandent la participation maximale des femmes, à égalité, avec les hommes, dans tous les domaines.

Nguila Moungounga Nkombo naquit le 9 Novembre 1940 à Mouyondzi au Congo-Brazzaville, il est mort le 14 avril 2010 à Paris en France.

Parmi ses dernières volontés, il y a la ferme volonté d’être enterré sur sa terre d’exil. Ce qui fut fait.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville