Denis Sassou N’Guesso souhaite écrire un nouveau chapitre de son quinquennat

Après les réformes au pas de charge et une année agitée au regard de la crise financière et économique qui phagocytent le pays, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso souhaite écrire un nouveau chapitre de son quinquennat, qu’il espère plus apaisé.

En vacances au bord de l’Alima (nord) juste après la célébration des 59 ans de l’indépendance du Congo, le premier président de la première République, attendu à Paris en France, pour rallumer encore la flamme diplomatique et économique entre Brazzaville et Paris, le 1er septembre prochain, ne devrait réellement effectuer sa rentrée politique que lors de l’ouverture du 5ème Forum Investir en Afrique, qui se tiendra du 10 au 12 septembre 2019 dans la capitale congolaise.

Selon des sources dignes de foi, ce n’est qu’après cet événement économique que le numéro un congolais va procéder à un remaniement ministériel pour éteindre non seulement les braises de la contestation, mais aussi pour bien répondre aux attentes des congolais qui prônent la réduction du train de vie de l’Etat.

De nombreux ministres, devront s’atteler à ranger leurs affaires. Leur département devra soit fusionner avec un autre ou simplement disparaître en devenant une direction rattachée.

En cette période, les charlatans et autres féticheurs de renom, font l'essentiel de leur chiffre d'affaire, selon des sources dignes de foi. Nuitamment, ils sont consultés par des ministres sortants pour s'attirer les faveurs du président de la République ou du premier ministre, de même par les aspirants ministres, pour les mêmes raisons, affirment les mêmes sources.

Depuis, les choses ont changé, le choix des ministres est dicté par des motivations très peu influencées par les prouesses des marabouts.

Quoi qu'il en soit, sortir du gouvernement est pour de nombreux ministres et leurs familles, l'effondrement du monde dans lequel ils ont vécu au long des ans, déconnectés du reste de la société, de par les avantages et la considération qui se rattachaient à leur statut. C'est le deuil, l’angoisse et le stress.

Les recalés attendront d'être « appelés à d'autres fonctions », à moins de regagner leurs administrations d'origine, avec tout au moins le titre de ministre qui leur collera à la peau.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville