Peu après 21 heures samedi, des policiers en civil et en uniforme ont pris position entre l’hôtel Mikhael et l’ambassade du Congo Kinshasa. Visé par ce dispositif, le général Jean-Marie Michel Mokoko compte les heures, entouré de sa vieille mère et de sa garde rapprochée sur le qui-vive, rapporte Le Monde.
C’est bien de lui qu’il est question, à 2,5 km de là, au palais présidentiel. Le général Jean François Ndenguet, s’y entretenait avec le chef d’Etat, Denis Sassou-Nguesso, du sort à infliger au leader populaire de l’opposition – et bête noire du régime Jean-Marie Michel Mokoko, précise la même source.
Joint au téléphone par Le Monde Moukoko se veut « serein », même s’il ajoute que « tout peut se produire dans ce pays ».
«Je n’ai pas peur d’être arrêté par des serviteurs de dirigeants qui considèrent ce pays comme leur patrimoine personnel ou de mourir», a conclu l’ex Chef d’Etat-major affectueusement appelé par les brazzavillois de « Moïse le sauveur ».
Edwige KISSINGER