Congo – Élections sénatoriales : Triomphe sans partage pour la majorité présidentielle

Les élections sénatoriales se sont tenues le 31 août sur l’ensemble du territoire national. Une assemblée nationale et un sénat quasi mono-colores, voilà ce que seront les deux chambres du parlement congolais pour la nouvelle mandature.

À l'issue des sénatoriales, le Parti Congolais du Travail (PCT) et ses alliés se sont presque adjugés tous les sièges. À Brazzaville et Pointe-Noire, le triomphe a été total.

Dans la capitale congolaise, le Parti congolais du travail (PCT) et ses alliés ont remporté les six sièges.

Au total onze candidats étaient en lice. Les cent-un conseillers qui constituaient le corps électoral ont procédé au vote des six sénateurs de Brazzaville, conformément au quota réservé à chaque département.

À l’issue du dépouillement, la majorité présidentielle a raflé tous les six sièges dont quatre pour le PCT notamment Pierre Ngolo, secrétaire général de ce parti, élu avec 86 voix, Gabriel Ondongo, président de la fédération du PCT de Brazzaville, réélu avec 85 voix, Théophile Adoua, président du comité PCT de Talangaï, lui aussi réélu avec 85 voix et Jeanne Françoise Leckomba Loumeto, membre du secrétariat permanent, qui a obtenu 85 voix.

Pour le compte des partis alliés, Ludovic Miyouna du Parti pour l’unité, la liberté et le progrès (Pulp), a été élu sénateur avec 71 voix, ainsi que Euloge Ondziel Ona, membre du Parti républicain et libéral (PRL) avec 70 voix.

À Pointe-Noire, six candidats des partis de la majorité présidentielle ont été élus à l’issue du scrutin supervisé par Hyacinthe Ongoto, premier vice-président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Ainsi, Odette Massoussa Kombila du PCT, Victor Foudi du PCT, Gabriel Nzambila du PCT,  Jean Félix Tchicaya du RDPS, Antoine Denis Loemba du RDPS et Bernard Mbatchi du RDPS ont été élus, le PCT et le RDPS se partageant à part égale les six sièges à pourvoir.

Partout ailleurs à travers la république, la configuration a presque été la même.  

Bertrand BOUKAKA