Congo : le dialogue est une façon de gouverner pour aplanir les différends (Bonaventure Boudzika)

Le président du Congrès pour la démocratie et la République (CDR), Bonaventure Boudzika a déclaré, dans une interview accordée à nos confrères des Dépêches de Brazzaville, que depuis 2009, le Congo a résolu de considérer le dialogue comme son mode d’action, comme sa façon de gouverner pour aplanir les différends.

«Nous savons tous que l’organisation d’une élection, surtout les résultats de celle-ci, sont souvent sources de conflits et de tensions dans le pays. Pour cela, tous ceux qui sont imbus de paix doivent s’assoir pour regarder les conditions maximales d’organisation des élections. C’est grâce à cette initiative du gouvernement, mise en chantier depuis 2009, que le Congo réussit toujours à organiser les élections dans la paix ; la transparence et la quiétude. Ces élections sont toujours précédées par une concertation politique qui prépare la bonne tenue du scrutin. A l’issue de chaque rencontre, il y a toujours quelque chose que l’on gagne », a déclaré le président du CDR.

Selon Bonaventure Boudzika, ceux qui contestent les avancées significatives que les Congolais gagnent dans chaque concertation, ce sont ceux qui n’aiment pas dialoguer, ils sont contre l’évolution du pays.

Le CDR a pris part à la concertation politique de Ouesso (nord) du 4 au 7 mars 2017.

Lors de ces assises, les participants ont statué entre autres sur la nécessité d’appliquer la biométrie, mais aussi et surtout la loi sur les partis politiques.

Dans le cadre de la campagne électorale, les participants ont décidé aussi que le gouvernement transmette au Parlement la loi fixant un seuil ou un montant maximum, permettant à chaque candidat de financer sa campagne électorale, afin d’éviter la corruption.

Germaine Mapanga