Le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo a menacé, sur la télévision nationale, de filtrer ou de couper totalement les réseaux sociaux au Congo-Brazzaville parmi lesquels les plus célèbres : Facebook, Whatsapp, Twitter, Skype, Google+…
«Les réseaux sociaux représentent un risque de propagation de fausses informations, d’incitation à la haine et à la violence. Ils vont même jusqu’à menacer la paix et la sécurité nationale. Dans notre pays, la diffusion de fausses informations dans les réseaux sociaux, risque de nous obliger à prendre des mesures pour restreindre leurs usages », a déclaré, d'un ton grave, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo sur Télé Congo.
«Autant les réseaux sociaux permettent le développement économique, culturel, social, autant ils peuvent devenir un instrument de destruction. Donc ne soyons pas complice des actes de déstabilisation de notre pays », a-t-il ajouté.
Depuis ces derniers temps, une vaste campagne de diffamation orchestrée par des congolais, hostiles au pouvoir de Brazzaville et friands du « buzz », inonde les réseaux sociaux.
Certaines informations sont parfois sans fondement réel. Des informations qui ont juste une très bonne place dans la corbeille des ragots. La rumeur tout simplement.
On rappelle que le dimanche 20 mars 2016, jour du premier tour de l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville, les autorités avaient ordonné une coupure brutale d’internet pour éviter la « publication illégale » des résultats.
Cette coupure boudée à l’intérieur et à l’extérieur du pays avait complètement paralysé l’économie nationale pendant plusieurs jours.
Germaine Mapanga
