Congo – Bonne gouvernance : Poursuite des déclarations des conflits d’intérêts à la HALC

La première phase des déclarations des conflits d’intérêts, qui était programmé du 16 au 30 avril 2024 a été prolongée, du fait de l’importance de l’opération. Mardi 7 mai 2024, quelques personnalités civiles ont encore défilé au siège de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC). Parmi les inscrits du jour, Jean-Marc Thysthère Tchicaya, ministre des Zones Spéciales et de la Diversification Economique Hydrocarbures, qui a accompli son acte civique et moral en toute responsabilité et sincérité.

Après la fin de la première phase de l’opération de déclaration des conflits d’intérêts, l’institution pour la bonne gouvernance au Congo, la HALC a été obligé de procédé à la prolongation de ladite opération, afin de permettre aux uns et aux autres, qui la charge de la gestion de la chose publique d’accomplir ce devoir civique.

Très satisfait d’avoir accompli son devoir citoyen, Jean-Marc Thystère Tchicaya a également exhorté les concitoyen responsabilités aux hautes fonctions de l’Etat, de ne pas hésiter.

« Il faut se conformer à la loi, parce que nous avons eu l’honneur d’être élevé à un niveau de responsabilité par Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui en a fait effectivement son cheval de bataille. Et parce que aussi, nous avons l’honneur, d’être élu député à l’Assemblée nationale par nos compatriotes qui nous ont fait confiance. Donc, ce devoir d’exemplarité, nous le devons d’abord à nous même, à la Nation et à nos compatriotes », a-t-il déclaré.

« C’est vraiment un sentiment de responsabilité, de devoir accompli aujourd’hui. Et je repars très heureux. Et je voudrais aussi encourager tous les autres concitoyens qui sont en situation de responsabilité, à quelque niveau que ce soit, conformément à la législation en vigueur, de venir faire leur déclaration », a souhaité Jean-Marc Thystère Tchicaya.

Il sied de rappeler que, constitue un conflit d’intérêts, toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction.

En attendant la programmation de la deuxième phase, les retardataires continuent de se faire inscrire et à faire leur déclaration en bonne et due forme, c’est-à-dire, fait selon les règles, comme il convient.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville