« On l’a eu ! » s’est écrié le ministre belge de la justice. La cavale de Salah Abdeslam a pris fin. On avait perdu sa trace le 14 novembre 2015, au lendemain de l’attentat de Paris, le membre introuvable du commando de Paris avait tel un loup, rejoint sa tanière de Moleenbek Saint Jean.
Suspect-clé des attentats du 13 novembre à Paris, le jihadiste présumé de 26 ans a été interpellé lors d'une vaste opération de la police belge dans le quartier de Molenbeek.
Salah Abdeslam a été arrêté à Bruxelles ce vendredi 18 mars, selon plusieurs sources policières françaises, durant une importante opération de police dans le quartier de Molenbeek. Son ADN avait été découvert dans l'appartement où un jihadiste présumé a été tué mardi.
Un peu plus tôt, une source policière avait affirmé qu'un homme était arrêté, un autre blessé et un troisième retranché dans la commune bruxelloise de Molenbeek.
Dans le quartier bouclé par un périmètre de police des coups de feu avaient été échangés et un homme était "à terre". Plusieurs médias belges et des correspondants de médias français ont indiqué qu'il pourrait s'agir de Salah Abdeslam.
Il y a un lien avec les attentats de Paris", confirmait François Hollande durant le sommet européen. "Nous n'avons pour l'instant pas de confirmation" sur l'identité d'éventuels suspects interceptés, précisait le chef de l'État français. Le Premier ministre belge Charles Michel a, lui, quitté précipitamment le sommet "à cause de la situation sécuritaire en Belgique", selon le journaliste de La Libre Belgique Toussaint Gilles.
Quelque minutes plus tars la nouvelle était rendu officielle après comparaison de l’ADN de Salah Abdeslam avec celle de l’individu capturée.
L’attaque coordonnée par les polices française et belges a été menée par les forces spéciales belges.
Bertrand BOUKAKA
