Ali Bongo : Retour rapide et tout aussi discret pour le Maroc

Arrivée secrète, mardi au palais présidentiel à Libreville, pour recevoir le serment des 38 membres du nouveau gouvernement, l’éloignement des médias, l’absence d’audience en dehors du cercle déjà à la manœuvre, l’annulation du conseil des ministres annoncé mercredi et finalement le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est reparti discrètement le même jour pour le Maroc.

Une attitude qui accroisse significativement le doute sur sa capacité réelle à assumer pleinement les charges de sa fonction, selon ses opposants.

Nombreux scrutant minutieusement la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement tenue le 15 janvier courant au palais présidentiel à Libreville, soupçonnent les velléités des barons du régime PDG de conserver le pouvoir, en refusant de déclarer la vacance du pouvoir.

Ali Bongo est apparu sur chaise roulante très affaibli. La cérémonie a eu lieu à huit clos.

Frappé par un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a affecté sa mobilité et son élocution, Ali Bongo Ondimba, 59 ans, est absent de son pays depuis fin octobre pour des raisons de santé.

Le successeur d’Omar Bongo Ondimba avait été hospitalisé à Riyad, en Arabie Saoudite, avant son transfèrement à Rabat, au Maroc.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville