La France se félicite de la non-candidature de Joseph Kabila, une décision historique en Afrique centrale

La France salue une décision assez courageuse du président congolais, Joseph Kabila de ne pas se représenter à la présidentielle en RDC.

On rappelle que la communauté internationale n’a cessé ces derniers mois d'enjoindre le président Joseph Kabila de ne pas se représenter. Et à l’approche de la date limite de dépôt des candidatures, les pressions internationales n’ont cessé de s’accentuer.

Les Etats-Unis ont tout fait pour pousser Joseph Kabila à ne pas se porter candidat. Les Américains, aidés dans ce dossier par la Belgique, les Nations unies et l’Union européenne qui n’ont cessé d’appeler au respect de la Constitution et des accords de la Saint-Sylvestre. Pour tenter de faire entendre raison au président congolais, les Etats-Unis et l’Union européenne ont eu régulièrement recours à l’arme des sanctions à l’encontre des caciques du régime, les Etats-Unis menaçaient même ces derniers jours d’étendre ces sanctions à sa famille. Une diplomatie offensive qui suscitait de plus en plus l’hostilité de Kinshasa.

Témoin le refus du président Kabila de recevoir en juillet dernier Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies et Moussa Faki, le président de la commission de l’Union africaine ainsi que Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU. Une communauté internationale qui avait de plus en plus de mal à se faire entendre ces derniers mois. Voilà pourquoi cette dernière a choisi de jouer une autre carte en début d'année, celle de la pression régionale.

Paris n’a jamais été en première ligne dans ce dossier, la France a préféré agir dans l'ombre et appuyer les acteurs régionaux.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville