Tous les métiers sont dignes d'être pratiqués. Seul les gens qui refusent de pratiquer certains métiers sont blâmables. Depuis le début du confinement, de nombreux brazzavillois sont contraints de faire usage des pousse-pousse pour se déplacer d’un quartier à un autre. En temps normal, ces engins assurent le transport des marchandises dans les marchés domaniaux. Actuellement, ils servent au transport des populations et des biens à travers les grandes artères de la ville capitale. Le prix de la course dépend de la distance et de l’état de la route.
L’activité qui relève de la débrouillardise, permet aux pratiquants de trouver leur gagne-pain et aux usagers de quitter un point de la capitale à un autre en ce temps de confinement et d'interdiction de la circulation routière aux véhicules ordinaires.
Les bus de la Société de transport public urbain (STPU) ne permettant pas d'embarquer tout le monde.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
