Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Dubaï pour prendre part à la Cop 28

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, grand pionnier de la lutte contre le réchauffement climatique, est arrivé ce jeudi 30 novembre 2023 à Dubaï pour représenter son pays à la conférence des Nations Unies sur le climat. Objectif de ce nouveau sommet, faire aboutir un accord international visant à baisser les émissions des gaz à effet de serre responsable de la hausse des températures et aider les pays vulnérables à faire face au changement climatique.

Tandis que le monde s’effrite et s’approche peut-être d’une rupture, les négociations patinent autour des compensations financières devant aider les pays les moins riches à faire face au changement climatique, le déplacement du leader écolo-visionnaire pour paraphraser l’écrivain-chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, n’est pas tout à fait une surprise.

Denis Sassou-N’Guesso dont le pays a abrité du 26 au 28 octobre dernier le deuxième sommet des trois bassins tropicaux forestiers du monde, est au centre de cette problématique, car il est en droit d’assumer sa responsabilité face aux générations futures, en leur léguant une Nature viable, reposant sur des préceptes qui confèrent un sens à la vie.

Dans ce grand élan de l’évidence et du concret d’une Nature qui se saurait se nourrir des promesses, et même d’un avenir qui ne devrait à tout le moins être sacrifié au présent, Denis Sassou-N’Guesso s’est de tout temps inscrit en véritable rempart.

La conférence de l'ONU sur le climat, qui se tient à partir de ce jeudi 30 novembre et jusqu'au mardi 12 décembre aux Émirats arabes unis, devrait réunir un record de plus de 70.000 participants, selon la présidence émiratie, dont le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Elle prépare de multiples annonces d'engagements volontaires de pays et/ou d'entreprises, souvent à horizon 2030 : tripler la capacité des renouvelables dans le monde, doubler l'amélioration de l'efficacité énergétique, doubler la production d'hydrogène...

Ces engagements n'auront pas la même valeur d'obligation que le texte officiel qui devra être adopté à la fin des deux semaines, et qui prendra la forme du "bilan mondial" de l'accord de Paris.

La COP28 sera présidée par le Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, un choix critiqué par les défenseurs de l'environnement, mais défendu par d'autres qui y voient l'occasion de parler concrètement de la transition énergétique dans la principale région productrice de pétrole.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville