Congo – Affaire FIGA : La CID ex DGST a transmis le dossier à la Haute Cour de Justice

La Centrale d’Intelligence et de Documentation en a terminé avec son enquête sur le dossier FIGA. Désormais, ce dossier a été transmis à la Haute Cour de Justice qui doit prendre le relais pour les poursuites qui s’imposent, car au nombre des personnes citées dans le dossier, figurent des ministres ou anciens ministres dont les poursuites relèvent de cette juridiction.

L’affaire FIGA est un de ces scandales financiers, sur fond d’escroquerie mis au jour dans la gestion des finances publiques.

Parmi les personnalités de premier plan citées dans cette affaire, il y a la ministre Jacqueline Lydia Mikolo ou encore Armel Mbouloukoue présenté comme le personnage central dans la dilapidation des finances de ce Fonds d’Impulsion, de Garantie et d'Accompagnement des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises et de l'Artisanat, avec un préjudice qui se monte à plusieurs milliards de francs CFA.

Le FIGA a pour mission :

Soutenir les projets de création d’entreprises et de l’artisanat dans le montage de dossier financier notamment les plans d’affaire; de garantir les crédits d’investissement consentis par les établissements bancaires et les crédits des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises et de l’artisanat;

Négocier et nouer des partenariats avec tout organisme intervenant dans l’appui à la création et au développement des entreprises et de l’artisanat;

Financer les programmes de renforcement des capacités des porteurs de projet, dirigeants d’entreprise et artisans.

De bon augure pour beaucoup des jeunes entrepreneurs Congolais qui ont vu en cette structure, l’espoir de bénéficier des ses services en tant que partenaire sûr pour un entrepreneuriat dynamique selon le vœu du Président Denis Sassou N’Guesso.

Désormais, c’est vers la Haute Cour de Justice que se tournent les regards des congolais, dans un dossier où l’on attend des sanctions exemplaires, dans cette dynamique impulsée par le chef de l’État, celle d’extraire « le ver qui est dans le fruit ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville