Congo – Zone industrielle de Maloukou : Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso relance des perspectives prometteuses

La société rwandaise Crystal Ventures prévoit d’investir deux cents millions de dollars pour la relance, l’innovation ainsi que la montée en gamme des activités sur la zone industrielle de Maloukou, depuis lors laissée à l’abandon. Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, et un groupe d’investisseurs de ladite société y ont effectué une descente le vendredi 1er octobre.

La visite conduite par le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso, vendredi dans la zone industrielle de Maloukou a de quoi susciter de nouveaux espoirs au regard de l’accord de principe qui se dégage du partenariat avec la société rwandaise Crystal Ventures, dont les investisseurs ont pu toucher du doigt les possibilités d’affaires qu’offre ce site, au point qu’ils ont décidé de mettre la main au portefeuille.

« Une fois l’accord signé, nous allons investir dans une première phase environ cent millions de dollars pour sécuriser le site, le réhabiliter et finaliser divers travaux dont l’électricité, l’eau, etc. », a déclaré le président exécutif de Crystal Ventures, Jack Kayonga qui s’est voulu confiant.

L’entreprise mettra également à disposition un financement de plus de cent millions de dollars pour la création d’un port sec, la construction de la ville et d’un centre de formation, a-t-il ajouté.

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, a salué « le premier pas qui vient d’être posé dans le cadre de la coopération sud-sud ».

« À travers cette initiative, nous rentrons directement dans une phase assez concrète d’un investissement étranger. C’est une orientation qui s’inscrit dans le cadre du quinquennat que nous entamons, et conformément aux instructions du président de la République qui veut que notre pays soit maillé d’infrastructures », a expliqué le ministre.

Par ailleurs, il a relevé l’importance de l’électrification de la zone industrielle exposée à toute sorte de destruction. « Le site étant exposé à toute sorte de vandalisme, nous allons demander, en premier lieu, de le sécuriser afin que les travaux à réaliser permettent de consolider, améliorer et pérenniser ce patrimoine. Entre-temps, le problème d’électricité est en train de connaître un début d’aboutissement car le gouvernement s’y attèle », a fait savoir le ministre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville