Congo : Les prix des boissons doivent rester inchangés et demeurer tels que fixés par la dernière homologation (gouvernement)

Il s’envole dans l’opinion : la cote de popularité du ministre d’Etat en charge du Commerce en forte hausse auprès des consommateurs des boissons au Congo-Brazzaville. Claude Alphonse N’Silou, a émis une directive ferme à l’attention des directeurs généraux des brasseries de notre pays, exigeant le rétablissement des anciens prix des boissons. Cette correspondance fait suite aux annonces publiques des brasseries congolaises, qui ont récemment augmenté le prix de leurs boissons de 500 FCFA à 600 FCFA, suscitant l’inquiétude parmi les consommateurs après les récentes augmentations du prix de l’essence.

Dans une correspondance officielle adressée aux directeurs généraux des Brasseries du Congo (Brasco) et de la Brasserie et Limonaderie du Congo (Bralico), le ministre d’Etat en charge du Commerce, Claude Alphonse N’Silou, a exprimé son mécontentement face à la décision unilatérale de ces entreprises d’augmenter les prix de leurs boissons.

La note, publiée lundi 4 mars 2024, souligne que cette initiative va à l’encontre de la Loi n°6-94 du 1er juin 1994, qui régit la réglementation des prix, les normes commerciales, ainsi que la constatation et la répression des fraudes.

Le Ministère congolais du Commerce a averti que des sanctions conformes aux textes en vigueur seront imposées aux contrevenants.

Cette mesure vise à préserver la stabilité des prix et à protéger les consommateurs contre des hausses arbitraires qui pourraient affecter leur pouvoir d’achat et leur bien-être économique.

On rappelle que la hausse des prix des denrées alimentaires en République du Congo perdure malgré les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère.

Le Congo a enregistré en 2022 l’un de ses taux d’inflation le plus élevé depuis le début des années 2000 soit 12,9%.

Mais le gouvernement congolais se veut rassurant grâce à son plan de résilience en phase d’exécution.

Solange Siegfried / Les Echos du Congo-Brazzaville