Le camerounais Patrick Ekeng trouve la mort sur le terrain

Patrick Ekeng, le milieu de terrain camerounais du Dinamo Bucarest, est mort vendredi soir après un malaise lors d'un match de championnat de Roumanie. L'ex-Manceau a été victime d'une crise cardiaque.

Arrivé en janvier dernier en Roumanie, Patrick Claude Ekeng Ekeng, est mort après un malaise lors d'un match contre le FC Viitorul Constanta (3-3).

Âgé de vingt-six ans, l'ancien Manceau - qui est aussi passé par Lausanne ou encore par Cordoue - était entré sur le terrain depuis sept minutes avant de chuter soudainement sans aucun contact avec un autre joueur.

« Des tentatives de réanimation ont été faites durant une heure et demie sans réussite », a expliqué Liviu Batineanu, le médecin de la formation entraînée par Mircea Rednic.

« Je n'arrive pas à y croire, a déclaré, de son côté, Ionel Danciulescu, le directeur général du club. C'est un cauchemar. Pour moi, pour l'équipe et pour tous les supporteurs de Dinamo. C'est trop. C'est comme si on était maudit. »

En octobre 2010, Catalin Haldan, un autre joueur du club, avait déjà été victime d'une tragédie similaire.

Au Cameroun où Patrick Ekeng était attendu pour s’aligner avec les ''Lions indomptables'', beaucoup évoquent des sacrifices rituels qui auraient cours dans les rangs des ''Lions'' surtout pour les joueurs à '' l'esprit fragile ou vulnérable''.

Pat, un patron pour l'entre-jeu des Lions indomptables

On se souvient qu'un autre camerounais, non des moindres, Marc Vivien Foé s'était écroulé sur le terrain, sans contact aucun. Il n'avait pu être réanimé. Il mourut le maillot du Cameroun sur le corps.

Depuis, fausses ou avérées, des révélations ont été faites sur le secret de son talent et de sa mort par un footballeur camerounais. Son nom est Benjamin Diboué. Il est devenu homme d’affaires pour dit-il, dénoncer les pratiques magico-sataniques dans le football.

Selon Benjamin Diboué parti jouer au Congo en 2002, l’ancien international camerounais, Marc Vivien Foé mystérieusement décédé en 2003 tenait son talent de ses pouvoirs magiques.

Marc-Vivien Foé, mort en mission commandée du Cameroun

Confiant qu’ils avaient été initiés par le même maître, Benjamin Diboué semble lier la mort de Marc Vivien Foé à ces pratiques. 

« Puisque je connaissais déjà une partie de la vérité, mon maître spirituel me déclara que, de son vivant ; Marc-Vivien Foé ; était aussi sous son contrôle. Et, avait le même totem. Sans tarder, j’ai demandé si j’allais aussi mourir comme Marc-Vivien Foé. Mon maître spirituel me répondit par la négative. Tout en me précisant que, Marco avait demandé plus de pouvoir et avait fini par ne pas respecter la condition : sacrifier sa mère.»

Pourtant, Marc-Vivien Foé serait décédé d’une arythmie cardiaque imputée à une somme d’efforts qui s’inscrit dans la durée. Une déclaration pour le moins mystérieuse qui laissait on ne peut plus perplexe.

Le Dr camerounais Armand Nghemkap, spécialiste en médecine et biologie du sport, livrait sa version du drame. L’autopsie a révélé que Marc-Vivien Foé souffrait d’une hypertrophie cardiaque congénitale du ventricule gauche et d’une hypertrophie du ventricule droit associée a une insuffisance de développement de la pointe du cœur. 

Cela ajoutait du mystère au mystère, pour ce joueur ayant presté dans de grands clubs, avec des conditions sanitaires de recrutement drastiques.

Comme pour son illustre aîné mort dans des conditions similaires, le décès de Patrick Ekeng se couvrira de son aspect mystique. C'est aussi cela l'Afrique où le rationnel côtoie l'irrationnel.

Benoît BIKINDOU