Vers la réhabilitation de la prison de Sibiti

Après toutes les critiques provenant des populations de la ville de Sibiti, qui affirment que le système judiciaire s'affaiblit graduellement, le gouvernement congolais a pris la résolution de réhabiliter la Maison d’arrêt de la capitale régionale de la Lekoumou, suite aux actes de vandalisme avérés pendant les événements organisés par l’opposition radicale le 20 octobre dernier à Brazzaville et à l’intérieur du pays.

Les prisonniers ont été libérés et les lieux ont été pillés. Ce sont à proprement parlé les bâtiments administratifs ainsi que la prison elle-même qui ont été entièrement pulvérisés par les manifestants en colère contre le changement de la Constitution de janvier 2002.

Trois mois après, le directeur général de l’Administration pénitentiaire, Paul Morossa a effectué une visite de terrain à Sibiti pour non seulement constaté la gravité des dégâts, mais aussi remettre le matériel pour relancer les activités de cette structure qui a vocation de sécuriser la population contre l’insécurité de plus en plus grandissante dans certaines villes du pays pour que la loi reste toujours au-dessus de la force.

On rappelle que récemment à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, les jeunes ont demandé pardon au ministre Emile Ouosso, pour avoir saccagé son domicile lors des manifestations organisées par l’opposition radicale au pouvoir de Brazzaville.

A Mfilou, dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, les jeunes ont demandé pardon au président Denis Sassou Nguesso, au gouvernement et au peuple congolais, pour les actes barbares commis lors des événements du 20 octobre 2015.

Ils ont organisé une collecte de fonds pour la réhabilitation du poste de police incendié lors de ces évènements qui ont mis entre parenthèse la paix dans la ville capitale et coûtés plus d’un milliard de FCFA au contribuable congolais.

Aurélie ISSIMBA