Congo : Des ONG invitent le gouvernement à résoudre la situation du CHU de Brazzaville dans un bref délai

La Convention nationale des droits de l'Homme (Conadho), l'Observatoire congolais des droits de l'Homme, l'Association pour la défense de l'univers carcéral et bien d'autres se sont dits préoccupés par la crise que connaît le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville depuis quelques mois et invitent le Ministère congolais de la Santé à résoudre cette situation dans un bref délai.

Les ONG ont appelé au respect des lois et règlements de la République, aux conventions internationales et régionales relatives aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales auxquelles le Congo a librement souscrit.

«Le CHU traverse une situation extrêmement difficile que le commun des mortels qualifie de crise économico-sociale de grande ampleur. Nous souffrons de l’une des plus longues et des pires inflations de l’histoire de notre pays. La vie des citoyens congolais est sacrifiée. C’est une mort qui nous est distribuée à bon prix », souligne la déclaration des ONG lue par Aimé Armel Maléla de la Conhado.

Selon ces ONG, la situation de la santé des congolais, loin de s’améliorer, est plus préoccupante que jamais et il faut y apporter le remède avant de relever que la vie de la personne humaine est sacrée au regard de l’article 6 du Pacte international relatif au droit civil et politique qui dispose: « Le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. »

Ce droit, ont-elles fait savoir, doit être protégé par la loi et que nul ne peut être arbitrairement privé de la vie. Et l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme ajoute: «Tout individu a droit à la vie, à la sûreté de sa personne ».

Malgré ces prescriptions, ont regretté ces associations, la vie des citoyens congolais est sacrifiée.

Germaine Mapanga