Détresse sociale à Brazzaville, les prix ont brusquement grimpé dans les marchés et supermarchés

C’est la détresse sociale à Brazzaville. Les prix ont brusquement grimpé dans les marchés et supermarchés de la capitale congolaise. La valse des étiquettes à l’origine de la vie chère est plus qu’une réalité perceptible même par les résidants. Les conséquences sont difficiles à supporter. Les grincements de dents et autres jérémiades fusent de partout.

Un budget de 20.000 CFA par jour par famille devient insuffisant pour 3 repas et les petits déplacements en ville pour rejoindre le bureau, hors logement et hors autres frais.

En sillonnant les espaces commerciaux, marchés et supermarchés, le brazzavillois lambda reste stupéfait devant la flambée des prix de produits de consommation courante.

Même les aliments produits localement deviennent inaccessibles aux ménages à revenus modérés dans la capitale congolaise. Une hausse des prix qui suscite l'indignation et des récriminations.

Les prix de la nourriture, les articles ménagers, les vêtements, les restaurants, le loyer…ont subitement grimpé partout à Brazzaville. La capitale congolaise devient ainsi de plus en plus difficile et invivable car les prix de l'alimentation, particulièrement, sont exorbitants et cela étant dû au fait que le Congo n'en produit presque pas et qu'il les importe pour l'essentiel.

Les commerçants véreux n’appliquent plus la nouvelle mercuriale, et aucun ne tombe sous le coup de la sanction.

Dans un contexte marqué par la sécheresse des ressources financières dans les caisses de l’Etat, et l’entrée en scène d’un nouveau programme avec le FMI, l’Etat a du mal à consentir des efforts financiers dans la lutte contre la vie chère à Brazzaville en consacrant par exemple de nouveaux abattements douaniers au niveau du passage de certains produits de première nécessité.

La politique du gouvernement congolais pour lutter contre la vie chère des congolais est loin d’être un succès. A en croire Mercer Human Consulting, notre pays est dans le top 10 des capitales africaines aux coûts de vie les plus élevés.

Un casse-tête insoluble pour le gouvernement qui ne semble pas parvenir à trouver de solutions durables.

Nonobstant l’élévation de l’indice salarial à 275 par le gouvernement, le revenu du fonctionnaire moyen reste aléatoire face à la hausse des prix des denrées alimentaires à Brazzaville. Une chose est sûre, la surveillance des prix sur les marchés et les quartiers populaires de Brazzaville doit s’accentuer.

Elle implique non seulement les consommateurs eux-mêmes mais surtout les représentants de l’administration publique, les importateurs et les ONG de défense des consommateurs.

Germaine Mapanga